Le président ukrainien Volodymyr Selenskyj a salué le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le président russe Poutine.
« C’est une décision historique qui mènera à une responsabilité historique », a déclaré Selenskyj dans un message vidéo diffusé vendredi soir à Kiev. « Le chef d’un État terroriste et une autre responsable russe sont désormais officiellement suspectés d’un crime de guerre, la déportation d’enfants ukrainiens – le déplacement de milliers de nos enfants sur le territoire d’un État terroriste ».
Le tribunal de La Haye avait auparavant émis un mandat d’arrêt pour des crimes de guerre présumés et le déplacement d’enfants des territoires occupés en Ukraine vers la Russie – non seulement contre Vladimir Poutine, mais aussi contre la déléguée russe aux droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova.
Les louanges des Etats-Unis et de l’UE
Les Etats-Unis considèrent également que le mandat d’arrêt est justifié. Le président américain Joe Biden a déclaré que Poutine avait clairement commis des crimes de guerre. Toutefois, les États-Unis ne reconnaissent pas la Cour pénale internationale (CPI).
L’UE a également fait l’éloge du mandat d’arrêt. Le représentant pour les affaires étrangères Josep Borrell a déclaré : « C’est une décision importante pour la justice internationale et pour le peuple ukrainien. Au sein de l’Union européenne, nous avons toujours dit clairement que les responsables de l’agression illégale contre l’Ukraine devaient être traduits en justice ».
Russie : « Le mandat d’arrêt est juridiquement nul «
La Russie rejette avec véhémence les accusations de crimes de guerre en Ukraine. Le porte-parole du Kremlin Peskov a déclaré que les décisions de ce type n’avaient aucune importance pour la Russie d’un point de vue juridique. Tout comme les Etats-Unis, la Russie ne reconnaît pas la CPI.
